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Label Suisse : la gratuité « pour s’affranchir du mainstream »

Dimanche 29 Mai 2016

Pour sa 7e édition, le festival Label Suisse sera gratuit une fois encore, afin d’offrir au public une plus grande diversité de genres musicaux et d’artistes. Un choix audacieux, salué par le Service de la culture de Lausanne.


Un évènement gratuit pour s’assurer la liberté dans le choix de la programmation, c’est le pari que prend à nouveau le festival Label Suisse. Comme annoncé hier matin par Julien Cross, président du comité de l’Association Label Suisse à l’occasion d’un meeting aux Docks à Lausanne, la 7e édition de ce festival aura lieu du 16 au 18 septembre 2016.
Après deux ans de pause, le festival urbain de musique entièrement dévolu à la scène musicale suisse, revient pour une nouvelle édition qui sera entièrement gratuite cette année encore.  « C’est un défi courageux, a souligné Yann Riou, adjoint du chef de Service de la culture à Lausanne.  Les organisateurs s’assurent ainsi la liberté du choix des artistes, permettant un décloisonnement des genres musicaux, et une facilité d’accès pour le public à la culture musicale suisse ».
Contrairement au festival de musique Electrosanne devenu payant lors de ces deux dernières éditions, Label Suisse continuera d’offrir trois jours de musique gratuite aux festivaliers. Comme exposé par Julien Cross, cette gratuité permet de se décharger en partie de la pression du choix des artistes, en privilégiant la diversité plutôt que le « mainstream ». Diversité qui sera au rendez-vous, puisque le festival offre une grande variété de genres musicaux, tels que rock ou le classique, en passant par le jazz, l’électro, ou encore le hip-hop.
Par son originalité et sa singularité, le festival s’assure cette année encore le soutien de la ville de Lausanne qui sera, pour cette édition, son premier partenaire financier. « Le concept Label Suisse rentre parfaitement dans nos lignes directrices : il participe au développement d’une vie culturelle active et dynamique, tout en favorisant la diffusion du travail des artistes Suisses », a affirmé Yann Riou. Avec le soutien de Présence musique et Pro Helvetia comme partenaires financiers secondaires, les fonds publics représentent 50% du financement total, tandis que 30% viennent des institutions telles que Suisa ou la Loterie Romande.
 

Sophie Cusin


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